é-Cris du coeur
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09/12/2007 : “Monk” Nonne, Monk, Bonze, Moine, Lama, Baba, tant de mots pour désigner celui qui tente de se libérer du samsara, celui qui, de son esprit aspire à un bonheur moins éphémère, plus réel, mais dans quelle réalité ? Celle de la vie ? la vie est souffrance, la vie est un jeu. Nés sur un échiquier, Humains que nous sommes, tentons consciemment ou inconsciemment d'avancer le pion de l'âme sur un plateau qui tourne en rond. Ici le dé n'est pas numérique à 6 chiffres, non, pas de hasard, ce sont les expériences qui viennent maculer les faces, qui ricochent à la surface de notre quotidien. Recule d'une case, tu n'as pas compris, c'est bien avance de 2, same player try again... Un terrain de jeux, un monopoly géant à l'image de la terre, où certains s'enrichissent, d'autres s'appauvrissent. Me vient alors une question : qu'est ce que la richesse ? Et qu'est ce que la pauvreté ? Pauvre con, riche idée, encore un lancé de dé, tu pioches une question, " la remise en question ", de tes idées, de tes croyances, et idéaux, ohh belle idée que d'accepter de ne pas avoir raison. Raison d'être, être humain, être divin, " la remise en question " est sans doute une bonne pioche, allez ! Si tu y arrives, on va dire que tu avances. La richesse ? Traîtresse, prêtresse, perverse ??? Elle te stresse ? Ne sois pas mauvais perdant, lâche prise, respire une brise et suis la bise, celle de tes émotions, tel une baiser qui caresse le physique pour exciter le mystique. La richesse est celle de se trouver là où l'on est, que se soit à la case départ ou proche de l'arrivée. La pauvreté est de ne pas avancer ou de vouloir reculer. Richesse de l'âme, pauvreté de l'esprit ? Nonne, Moine, Monk et compagnie, suivent un chemin, une piste, un jeu de piste balisé, par la maturité d'un bouddha éveillé, d'un bout d'âme, ayant compris les règles du " je ". Pfffff, je veux jouer encore, " je" n'ai toujours rien compris au " je ", qui veut jouer avec moi ? Alex ---------------------------------------------------------- 1/10/2007 : “Week-end contemplatif” Lentement le bleu du ciel perce au travers des nuages, comme par chez vous la nature est en pleine mutation, j'imagine les couleurs des feuilles s'adoucir, peu a peu la nature s'endormir, et s'apprête a accueillir célestement, le temps du changement. Changement comme par ici où la mousson se termine bientôt, c'est un laos verdoyant, chatoyant que j'ai trouvé en arrivant, un laos rythme par le sons des gouttes s'abatant sur une terre verte et fertile, terre si chère aux Laotiens ; les nuages passent, et repassent, déversant la plus belle des richesses, mais aussi la plus précieuse aux yeux de ce peuple. Les eaux du Mekong semblent être à leurs apogées, les pêcheurs manient leurs filets avec tant de grâce, aisance acquit par la patience de l'expérience. Mon week end a été celui de l'observation et de la contemplation, un temps libre m'a été offert et je l'ai cueilli avec un sourire local, pour enfin voir autre chose que la contrée urbaine jusque là côtoyé. Pensif, évasif, le long des rizières, je comprends que le langage du coeur est universelle, charmeurs, malicieux, le visage rond des laotiens semble toujours prêt a s'éclairer d'un sourire. Les campagnes émerges d'un autre temps et le sol immergé, d'où jaillit la vie, va bientôt accueillir une atmosphère plus fraîche et moins humide. Déjà selon les locaux, des signes apparaissent, ces signes qui ne trompent pas, surtout pas la sagesse des anciens, qui par leur regard exprime l'intranscriptible. Les campagnes laotiennes émerveillent par la grandeur, la splendeur, les couleurs et la lumière irradiante à l'infini. Une brume apparaître de nul par, présage d'une journée déjà bien avancée, s'annonce alors l'aube, vers 5 heures l'obscurité se fraye sa place, on rentre de champs, charrettes, boeufs, chèvres, bergers, et enfants quittent leur activité diurne, pour s'apprêter a en vivre une nocturne. Activité bercée par la tranquillité, sentiment d'éternité et déjà les premières odeurs de repas effleures les narines, le repas traditionnel est simple et sain, du riz, agrémenté d'épices, de fruits, de légumes. Une des spécialités locales est le riz gluant, sa préparation est lente et mesuré, préparer a partir d'un riz jeune pas encore a maturité, lui offrant un goût soft et sucrée. Après le repas, l'on sais que demain sera un nouveau commencement, et pour accueillir joyeusement cette évènement, l'on ne tarde pas ; vers 7 heures, plus rien ne bouge a l'extérieur, et à 8 heures, chacun attends tranquillement le moment de plonger dans le monde des rêves, comment est il ?, ou vont se balader toutes ses âmes rencontrer au fil de la journée, les rêves sont ils eux aussi pleins de sourires gracieux ? Les laotiens sont joyeux, blagueurs et fêtards, mais attention jamais trop tard. Retour en ville, ou l'on croise encore des êtres réveiller mais pas pour bien longtemps à 10 heures les rues sont vides, je regagne moi aussi mon cocon, heureux de la journée passé à m'être évader et d'avoir pu caresser un instant d'authenticité. Demain sera pour moi aussi un nouveau commencement. La nature n'est jamais loin, même en ville, elle verdoie dans le coeur des gens. Le contraire de l'amour n'est pas la haine, mais l'indifférence, indifférence tant de fois éprouver a l'égard de ce qui est loin et semble si peux nous toucher, cette ailleurs si lointain, devint une réalité a porter de main, évènement heureux, mais aussi douloureux que d'apprendre, entendre, constater, comprendre, se comprendre, s'observé, au plus profond de mon être me sentir pénétré. Le prochain mail sera moins poétique, plus pragmatique, reflet des nombreuses problématiques vécus quotidiennement, dans le tourment des institutions, le brouillard des administrations ; la lenteur est douceur, mais dans un concept de « pays en développement », ou l'on voudrais voir les objectifs fixés aller de l'avant, on se sent quelques fois désemparer, Ambassade, Ministére de l'Education, S.C.A.C, AUF...derrière ses initiaux se cache une réalité de terrain, bien loin de ce que s'imagine, diplomates, ministres et magistrats. Parfois juste une envie de savoir à qui parler, être écouter et compris....apporterai un souffle nouveau à nos vies. Merci à vous, Alex
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21/10/2007 : “En haut, en bas” Lao, là haut, tout en haut régit, sévit, ministère et con-pagnie. Cons, parmi des « amis », « amis » ayant compris l'intérêt du peuple laotien, peuplé d'humains, nés avec en eux la graine de la raison, celle de la compassion, avec cette envie de vie, envie de changement, envie de partager, envie d'aider et d'aller de l'avant. Lao, loin du haut, où aristocratie et bourgeoisie, répend haine et mépris sur ce que nos « amis » ont compris. Corruption, dérision, malversation qui profitent à une minorité de riches en quête d'identité,assoiffés d'AVOIR et de POUVOIR . Lao, tout en bas, dans les campagnes, des gens merveilleusement simples, seins, sereins, parfois désoeuvrés, déroutés mais conscients. La conscience, peut être est- ce cela qui nous différencie du monde animal et végétal Conscients mais impuissants par rapport aux détournements d'argent, magouilles politiques, appât du fric, (le dollar,) « in good we trust » Propagande, elle est belle et grande. Mes collègues gagnent en moyenne 50 dollars, « in good we trust », Seule la foi en l'humain peut, à défaut d'avoir, nous aider à avancer et caresser l'espoir d'une plus grande clarté. Des aberrations, de la manipulation, la radio, crache à grands coups de Watt, une réalité détournée la télévision, (seulement 2 chaînes), appartenant au LPDR (Lao People Democratic Republic) montre militaires et mercenaires, prôner la bonne santé du pays. Paye paysan, c'est grâce à toi que le gouvernement peut se blanchir les dents, paye enseignant, c'est grâce à toi que les directeurs peuvent gagner leur beurre, Paye fonctionnaire, mais surtout apprends à te taire ! Certains m'accordent leur confiance, que je reçois avec bienveillance . Ma position n'est pas simple, un pied dans la merde, un autre dans l'innocence. Un pied en haut, un pied lao, je ressens le besoin et l'envie de ne pas me taire, ne pas me satisfaire de cette situation, alors j'essaye de comprendre et pointe les incohérences les plus flagrantes. Lao, savez vous ce qu'on me répond là haut ? « Ne leur répondez pas, ou répondez leur n'importe quoi » Je parlais dans mon dernier mail de l'amour, et son contraire, je ne pense pas que ce soit la haine, mais bien l'indifférence ; la haine a au moins le mérite d'être dirigée vers qqun même si l'intention mise dans un tel acte est néfaste et destructrice, mais l'indifférence ignore. Etre indifférent permet de se placer sur un autre rang, celui du supérieur qui se complait dans son moi intérieur et qui n'a pas compris que le réel bonheur dépend d'autrui. Ami(e)s je vous écris d'en bas, mais regarde en haut avec le peuple Lao, il y a de l'espoir, tout n'est pas noir . De plus en plus de gens qui ont accès à l'éducation, prennent conscience de la situation, et iront un jour pincer les crabes, bien à l'aise dans leur panier de con. Je vois tous les jours des sourires vrais, des yeux qui pétillent d'un amusement secret, une présence d'où fleurit l'essence de la sincérité. L'ère de justice, le monde auréolé de lumière, ne vont pas descendre des cieux pour illuminé nos coeurs et nos consciences. Ils s'élèvent de la Terre même sur laquelle nous marchons, lorsque nous l'arrosons de la sueur de nos efforts. De tous les efforts conjugués de ceux qui se sentent concernés par leur prochain. Amitiés, Om Shanti, shanti Alex
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